Montags um Sieben

‘Begli occhi’

4. novembre 2019 – 19Heure
Atelier PIAMARIA, Alleestrasse 11, 2503 Biel
Werke von Monteverdi, Rossi, Frescobaldi, Bassani, Falconieri, Rigatti, F. Caccini, Sponga-Usper, Cima, Cazzati Regula Konrad Sopran, Rebeka Rusó Gambe, Leonardo Bortolotto Gambe, Juan Sebastian Lima Theorbe Konzert

Regula Konrad Sopran, Rebeka Rusó Gambe, Leonardo Bortolotto Gambe, Juan Sebastian Lima Theorbe

Dreh- und Angelpunkt des Konzertabends ist der musikalische Dialog, das dialogische Prinzip zwischen Text und Musik, Stimme und Instrument, Melodik und Harmonik, zwischen weltlicher und geistlicher Musik.

Deshalb kreist das Programm um Claudio Monteverdi (1590-1612). Der Komponist steht im Brennpunkt einer musikalischen Revolution in Italien. Seine Experimentierfreude und eigenwillige, « regelwidrige » Art Dissonanzen einzusetzen, führt in einen Komponistenstreit und zu einem neuen Stil. Die « seconda pratica » fegt die « prima pratica » mit ihrer vokalpolyphonen, kontrapunktischen Struktur vom Feld. Damit wird die Deklamation und Verdeutlichung des Textes zentral. Die Solostimme, oft nur vom Basso Continuo begleitet, rückt in den Fokus. Die Instrumente werden der menschlichen Stimme zur Seite gestellt, treten mit ihr in einen Dialog, verbinden sich mit ihr, um die charakteristischen Affekte zu verdeutlichen.

Divertissement du début du baroque au meilleur sens du terme: virtuose, sensuel, charmant et plein d’esprit.

L’élément majeur de cette soirée est le dialogue musical, le principe du dialogue entre la musique et le texte, la voix et l’instrument, la mélodie et l’harmonie, musiques sacrée et profane.

Claudio Monteverdi (1590 – 1612) est au centre du programme. Ce compositeur était déterminant pour la révolution musicale en Italie de son époque. Son avidité d’expérimenter, sa façon d’introduire des dissonances très personnelles et atypiques ont provoqué un nouveau style malgré les querelles entre compositeurs. La « seconda pratica » a éradiqué la « prima pratica » avec sa structure de polyphonie vocale contrepointiste. Ainsi, la déclamation et l’expressivité du texte deviennent prédominantes. La voix soliste qui n’est très souvent accompagnée que de la basse continue est mise en valeur. Les instruments accompagnant la voix humaine entrent en dialogue avec elle, s’y associent pour en accentuer les affects caractéristiques.